Du latin « per fumum » qui signifie par la fumée, le terme parfum nous renvoi avant tout à une utilisation religieuse ou médicinale, bruler des encens ou des substances végétales pour des fumigations.
Jusqu’à la Renaissance, le parfum existe sous deux formes :
- Soit sec, de type encens
- Soit gras, de type baumes et résines, conservés dans des graisses en général d’origines animales, qui par conséquent s’oxydaient, séchaient et se conservaient mal
Des tablettes cunéiformes datant du IVème millénaire avant J.C. prouvent que le peuple des Sumériens, vivant en Mésopotamie, faisaient déjà commerce de « parfums ».
Durant l’Egypte ancienne, le parfum occupe une place de choix au sein des rites religieux, ce qui explique la découverte de jarres parfumées et d’encens dans le tombeau de Toutankhamon.
Peu à peu, le parfum devient l’objet d’un commerce international et s’enrichie à travers les civilisations.
Pour les grecques, le parfum est un atout de séduction. Sous l’Empire Romain, il est indissociable de la toilette.
Dans le Moyen Age chrétien, le parfum est peu utilisé dans l’esthétique car l’Eglise à tendance à le « sataniser », le considérant comme une sorte « d’artifice du diable » qui conduit vers une forme de luxure
Durant la Renaissance, suite à l’invention de la distillation, on consomme le parfum en interne comme en externe.
Et durant la Renaissance ?