FAÏENCE BARBOTINE

Née à la fin du 19 ème siècle, ces céramiques en relief joyeusement colorées sont le résultat marquant de deux avancées techniques. En effet, la fabrication par coulage et le décor à l’aérographe, la « vapo ». Si ces faïences s’accordaient avec le goût pour les décors végétaux de la période « Art Nouveau », elles s’adaptent à nos intérieurs contemporains où elles apportent fraicheur et originalité. Toute la collection Barbotine sur votre boutique en ligne Vessière Cristaux.


 

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BARBOTINE – TERRE CUITE – ASSIETTE EN BARBOTINE :

Connaissez-vous la Barbotine, la terre cuite, et ses fabuleuses assiettes Barbotine ? Née à la fin du 19 ème siècle, ces céramiques en relief joyeusement colorées sont le résultat marquant de deux avancées techniques. En effet, la fabrication par coulage et le décor à l’aérographe, la « vapo ». Si ces faïences de Lunéville s’accordaient avec le goût pour les décors végétaux de la période « Art Nouveau », elles s’adaptent à nos intérieurs contemporains où elles apportent fraicheur et originalité.


♦ LA FABRICATION DE LA BARBOTINE : 

1) La fabrication des moules : La fabrication du modèle et de la mère de moule est l’œuvre du modeleur. Ainsi, ce dernier réalise, à partir d’un dessin proposé, un modèle en plâtre. 2) Estampage des anses et des pattes : la garnisseuse prépare des petits colombins de pâte qu’elle répartit dans les cavités du moule, le ferme puis exerce une forte pression. 3) Le rachevage : Ces opérations de finition sont les gestes traditionnels des faïenciers, exécutés depuis le 18 ème siècle. Les joints visibles à la sortie du moule sont effacés à l’aide d’une fine lame, puis les bords sont lissés avec une éponge.

Première cuisson : Après un temps de séchage, une première cuisson permet de fixer la forme de la pièce. Cela lui permet de lui donner sa solidité. L’encasteur dispose soigneusement les pièces sur des dalles en terre réfractaire. Les pièces sont lentement portées à 1000°C. Le cycle de cuisson dure 24 heures. Le four est ouvert après complet refroidissement. On obtient alors un biscuit. L’émaillage : La glaçure déposée sur la faïence rend la pièce imperméable. La pièce, tenue à l’aide d’une pince, est trempée dans le bain d’émail liquide. Puis, les pieds de la pièce sont essuyés afin qu’elle ne colle pas sur la dalle du four lors de la cuisson.

Deuxième cuisson : Dans le four à émail, les pièces doivent être posées délicatement, sans se toucher, car elles se souderaient entre elles à la cuisson. Le four électrique coulisse sur des rails pour entourer les faïences à cuire. Le four va alors chauffer pour atteindre 1000°C. Le cycle de cuisson est de 12 heures. La décoration main : Il y a piquage du poncif, puis transfert du dessin à l’aide de poudre de graphite. Les contours du dessin seront tracés avec un pinceau très fin. Couleur après couleur, le décor prend vie.

Troisième cuisson : La troisième cuisson à 800°C pendant 6 heures va révéler les couleurs et les fixer à l’émail.