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    Ti punch, la recette et notre verre iconique

    Voyagez au cœur des Antilles avec le Ti'punch, un cocktail acidulé et rafraîchissant souvent confondu avec son cousin, le Punch. Boisson nationale en Guadeloupe et Martinique, découvrez l'histoire et la vraie recette facile à réaliser !

    Le Ti’punch est un cocktail au rhum antillais qui ne manquera pas de faire des heureux à l’heure de l’apéritif.

    Ses saveurs rappellent les vacances ensoleillées et les fins de journée en bord de mer.

    Son nom fait penser au Punch, un autre cocktail très populaire. Et pourtant, les contenus de ces deux boissons sont totalement différents.

    Le punch est en effet réalisé avec plus d’ingrédients que son cousin, dont un ou plusieurs alcools (rhum, vodka ou gin), des fruits (ananas, mangue ou goyave) et quelques épices (muscade, vanille ou cannelle).

    Le Ti’punch, quant à lui, est une tout autre histoire qu’on sera ravi de vous raconter.

    On vous délivre aussi dans cet article les meilleures recettes de ce cocktail créole à préparer directement dans votre verre à cocktails.

    Le ti’punch, un cocktail aux racines antillaises

    Dans la langue créole, le ti’punch (ou ti-ponch) est le diminutif de « petit punch ». C’est un cocktail simple, dont l’origine est assez controversée.

    La théorie la plus probable situe sa naissance sur l’île de Marie Galante dans les Petits Antilles, une île située au sud de l’archipel de la Guadeloupe.

    Ce cocktail aurait été créé le jour de l’abolition de l’esclavage, le 27 avril 1848, par les esclaves des champs de canne à sucre pour célébrer leur liberté.

    Les habitants nouvellement affranchis ont alors fêté cet événement important en consommant toute la production de rhum de leurs clients. Ils ont eu l’idée de mélanger cet alcool avec du sucre de canne et du citron vert dans de grands tonneaux en bois.

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    Plus qu’un cocktail traditionnel rhum citron, c’est tout un cérémonial

    En raison de ses origines historiques, le ti’punch est devenu une véritable institution dans les Antilles françaises, voire même un art de vivre. Mais c’est également un signe de gratitude et de convivialité.

    Considéré pendant longtemps comme un breuvage de mauvaise qualité, il s’est peu à peu imposé comme un monument de la gastronomie créole.

    A tel point qu’il possède depuis 1995 sa propre confrérie : les « chevaliers de l’ordre du Ti’punch », dont le siège se trouve à Bruxelles, au lieu-dit « La Canne à Sucre ». 

    Et depuis 2014, le 16 mars a été choisi pour être la journée internationale du ti’punch, appelée « Ti’punch Day ». Alors, n’oubliez pas de lui souhaiter sa fête le jour-J !

    Comment faire un vrai ti’punch créole ?

    Le ti’punch est aussi appelé CRS (Citron-Rhum-Sucre) ou SEC (lorsque le rhum est pur) en raison de sa composition.

    Les ingrédients indispensables à sa réalisation
    • 8 cl de rhum

    Selon la tradition antillaise, le ti’punch est préparé avec du rhum agricole (de 50° à 55°), un produit né de la fermentation et de la distillation du jus de canne à sucre. L’idéal serait du rhum blanc, mais vous pouvez aussi opter pour du rhum ambré ou du rhum vieux.

    • 1 ou 2 quartiers de citron vert

    Un vrai ti’punch traditionnel nécessite l’utilisation de citrons spéciaux, appelés « Ti citron », issus d’un citronnier spécifique. En Guadeloupe, ils se dégustent jaune et vert en Martinique.

    Contrairement aux citrons ordinaires, ils ont la particularité d’être peu juteux, mais beaucoup plus aromatiques.

    • 2 cl de sirop de canne

    Préférez le sirop de canne, car celui-ci est moins raffiné et beaucoup plus parfumé. A défaut, vous pouvez utiliser du sucre roux. En revanche, ce dernier demande plus de temps pour se fondre dans le rhum.

    Quoi qu’il en soit, c’est l’ingrédient qui viendra adoucir la mixture.

    Quelles sont étapes de préparation de la recette originale ?
    • Directement dans un verre à cocktails, pressez le quartier de citron vert et lâchez-le dans le verre. C’est la technique du « pressé-lâché ». 
    • Ajoutez le sirop de canne puis mélangez doucement à l’aide d’un« bois lélé » (une tige en bois typique des Antilles)
    • Complétez avec le rhum agricole
    • Agrémentez le bord du verre avec une tranche de citron vert

    Ti’punch : explorez les caractéristiques gustatives de cette boisson !

    Ti’punch veut dire littéralement « petit coup de poing » et c’est justement ce que cette boisson vous procurera lors de sa dégustation.

    En bouche, c’est un mélange harmonieux entre l’acidité du citron vert et la douceur du sucre. L’alcool viendra ensuite donner un bon coup de fouet sur la langue !

    Aux Antilles, ce cocktail vivifiant aurait le pouvoir de réconcilier les ennemis et de revigorer les malades. Voilà pourquoi, il est servi à toutes les fêtes locales.

    Le ti’ponch et ses variantes

    Au fil des années, de nombreuses variantes du ti’punch ont vu le jour.

    La principale règle à respecter étant qu’il faut toujours utiliser les 3 ingrédients de base de la recette originale (citron, rhum et sucre). Vous ajoutez ensuite les ingrédients de votre choix.

    1) Ti’punch Maracuja

    Ce ti’punch revisité contient du rhum, citron vert, sucre de canne et de la chair de maracuja.

    2) Ti’punch gingembre

    C’est la même recette, on a tout simplement rajouté du gingembre.

    3) Le daiquiri

    Le daiquiri est un cocktail d’origine cubaine, dont les ingrédients sont similaires à ceux du ti’punch : du rhum, du sirop de sucre et du citron vert. Seule la préparation diffère.

    4) Le ti-vieux

    Pour préparer cette variante, on troque le rhum blanc contre le rhum vieux agricole pour apporter des notes boisées à la boisson.

    5) Le mojito

    Le mojito est un autre cocktail emblématique de Cuba. La recette est presque identique sauf qu’on y ajoute de l’eau gazeuse et des feuilles de menthe fraîche.

    6) La Caïpiroska

    C’est une boisson très célèbre au Brésil, très proche du ti’punch. La seule différence c’est que ce cocktail est à base de vodka et non de rhum blanc.

    Comment déguster un ti’punch ?

    Comme pour sa préparation, la dégustation du ti’punch suit un protocole strict.

    Autrefois, les travailleurs de la plantation de canne à sucre aimaient boire ce breuvage pour se donner de l’allant pendant les journées difficiles.

    • Vers 5h du matin : ces hommes s’offraient un « petit décollage » qu’ils buvaient à jeun avant de partir aux champs.
    • Vers 9h : arrivait « l’heure du sec » (rhum pur) ou « du feu » (rhum assaisonné d’un zeste de citron et de treize grains de sucre).
    • A 11h : l’heure de la « ti-goutte » sonnait annonçant le ti’punch de midi. La petite goutte devait être bue en trois coups conformément à la tradition
    • A 12h30 : venait le temps du « ti 50% », il s’agissait de la moitié du verre précédent.

    Ayant tenu une place essentielle dans la société antillaise, la religion venait également s’immiscer dans la dégustation du rhum.

    • A 15h : il était « l’heure du Christ »
    • A 17h : le temps du « ti-pape » arrivait.
    • A la fin de la journée arrivait le « pété-pied », le verre symbolisant les pieds écorchés de la journée.
    • En soirée, certains s’octroyaient un « CRS » : Citron-Rhum-Sucre
    Et maintenant ?

    Il est de coutume de regarder le verre de ti’punch pendant longtemps. Puis, avant de le porter à la bouche, il faut faire tourner le liquide dans le verre afin de « l’étourdir » (ou l’aérer). Reste ensuite à le boire d’un coup sec du poignet.

    Dans la tradition créole, on ne sert pas un ti’punch, on pose sur la table la bouteille de rhum, le citron vert et le sirop de canne pour que chacun prépare son verre et dose les ingrédients selon sa convenance.

    Mais attention, la coutume veut aussi que la quantité du ti’punch versée dans le verre soit à la hauteur du petit doigt et pas plus ! De quoi vous permettre d’en consommer plusieurs fois dans la journée.

    Autre chose : le ti’punch traditionnel bannit les glaçons ! Selon la légende, les glaçons empêcheraient au cocktail de s’évacuer par la transpiration.

    Mais cela ne vous empêche pas de servir le ti’punch dans un verre bien frais, connu sous le nom de « ti’craze ».

    Enfin, le ti’punch se déguste généralement avec du boudin, des accras de morue ou même des bretzels à l’heure de l’apéro.

    Notre verre iconique pour boire votre ti’punch : les gobelets Lifestyle Spiegelau

    Depuis cinq siècles, la marque Spiegelau combine artisanat et esprit d’innovation pour la conception de produits de qualité incomparable et d’une élégance intemporelle.

    Elle est notamment célèbre pour ses verres brillants, esthétiques et d’une grande polyvalence. La collection Lifestyle en est d’ailleurs un parfait exemple, proposant une gamme de verres d’exception.

    Le meilleur verre pour siroter un ti’ponch fait justement partie de la collection Lifestyle Spiegelau.

    Il s’agit du set de 4 gobelets en cristal habillés de côtes vénitiennes. C’est l’idéal pour révéler l’esthétique et la saveur de vos cocktails.

    PS : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, on vous recommande donc de le consommer avec modération.

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