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    Jean Cocteau, figure incontournable de l’univers artistique français

    Un génie « touche-à-tout », Jean Cocteau est une figure incontournable de l’univers artistique français. Écrivain, dessinateur, dramaturge, cinéaste, poète et à la fois peintre, voici sa biographie.

    Pur talent dans l’âme comptant parmi les artistes collaborateurs de la maison Raynaud, Jean Cocteau est un artiste aux mille visages ayant réussi à marquer le monde de la céramique de son empreinte.

    Fascinée par son talent, la maison Raynaud présente une collection d’exception inspirée des créations de Jean Cocteau dans le courant des années 1950. On y découvre les motifs préférés aux designs mythiques et féeriques de l’artiste.

    Originaire d’une famille de la grande bourgeoisie parisienne, il est surtout célèbre pour son désir de créer sans cesse.

    Passionné depuis son plus jeune âge, les œuvres continuent d’émerveiller le public de nos jours. Élu à l’Académie française en 1955. Il s’inscrit parmi les artistes qui ont marqué la première moitié du XXe siècle.

    Qui est Jean Cocteau ?

    Jean Cocteau est un artiste né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte. Il est mort chez lui, à Milly-la-Forêt, le 11 octobre 1963. Issus d’une famille bourgeoise de Paris, ses parents sont Georges Alfred Cocteau, avocat et peintre amateur, et Marie Junia Émilie Eugénie Lecomte.

    Jean Cocteau découvre le théâtre et le cinéma à seulement 6 ans, quand sa mère lui ramène les programmes de ses nombreuses sorties cinés. Il se met à les collectionner et à imaginer aussi bien les décors, le texte que la musique. Signant ainsi les débuts d’un grand artiste pluridisciplinaire dans le futur.

    Son père, Georges Alfred Cocteau, met fin à ses jours le 5 avril 1898 à Paris. Jean Cocteau âgé de tout juste 9 ans vivra longtemps avec cette douloureuse perte.

    À 15 ans, il prend la décision de quitter le cocon familial pour suivre des études au lycée Condorcet de Paris. Il témoigne peu d’intérêt pour les études et se fait renvoyer du lycée pour indiscipline en 1904.

    Le tragédien du nom d’Édouard de Max est l’un des premiers à s’intéresser à la personne de Jean Cocteau. Captivé par son style et sa plume, il organise un premier récital des poésies du jeune talent au théâtre Femina, durant une matinée poétique.  

    1909, Jean Cocteau publie son premier cahier de poème à compte d’auteur intitulé « La Lampe d’Aladin », une édition inspirée du recueil « Mille et Une Nuits ». Il se fait un nom auprès des cercles artistiques bohèmes en tant que « prince frivole ». C’est sous ce même statut qu’il décide de publier son second recueil de poèmes en 1910.

    De fil en aiguille, Jean Cocteau se livre au public. Il fréquente les salons parisiens à l’instar de celui d’Anna de Noailles, poétesse et romancière française, où il fait également la rencontre de Maurice Barrès et Arthur Mugnier qui deviendront ses confidents.

    1912, une autre création épique de Jean Cocteau voit le jour : « Le Dieu bleu ». Il s’agit d’un ballet en un acte à succès grâce à la collaboration de l’artiste avec des talents russes. L’artiste peintre, décorateur et costumier russe, « Léon Bakst », s’est chargé des costumes et décors pendant que Reynaldo Hahn – compositeur, chef d’orchestre, chanteur et critique musical français – a composé la musique.

    1917, un autre ballet baptisé « Parade » est mis en scène. Cette fois, sur une musique du compositeur Erik Satie, les costumes et décors signés Pablo Picasso, le peintre, dessinateur, graveur et sculpteur espagnol de renommée internationale.

    2 juin 1924, il sort une adaptation de la célèbre histoire de Roméo et Juliette au théâtre de La Cigale à Paris sur une musique de Roger Désormière, les costumes et décors de Jean Hugo.

    1955, il est nommé à l’Académie française et s’aligne au rang des artistes ayant marqué la première moitié du XXe siècle. Il a également échangé avec ceux qui ont contribué à l’essor de sa vie artistique en France.

    Considéré comme étant l’imprésario de son époque et lanceur de nouvelles tendances et modes, Jean Cocteau est un génie d’après ses amis et artistes. Le poète, romancier et journaliste français « Louis Aragon » parle de lui comme d’un « poète-orchestre ».

    Un artiste complet et passionné : quelles sont les œuvres de Jean Cocteau ?

    L’œuvre de Jean Cocteau est aussi nombreuse que diversifiée. Œuvres littéraires, œuvres cinématographiques, poésies graphiques… le « poète-orchestre » intrigue par sa créativité et son style symbole d’authenticité.

    Écrit en 1913 et publié en 1919, le roman intitulé Potomak s’impose comme la première œuvre d’importance de la carrière de Jean Cocteau.

    Puis, vient la riche période littéraire incarnée par « Les mariés de la tour Eiffel en 1923 », l’« Antigone, Œdipe roi en 1928 », le « Plain-chant en 1923 », « Thomas l’imposteur en 1923 » et les « Poésies 1916-1923 en 1924 ». Sans oublier la collection de roman homoérotique et à la fois autobiographie, « Le Livre blanc » publié en 1928, aussi considéré comme l’œuvre à succès de notre auteur.

    Après la mort de Raymond Radiguet, un homme qu’il portait dans son cœur, Jean Cocteau sombre dans une grande dépression avant de suivre une cure de désintoxication. Une période difficile, mais qui lui a permis d’exprimer davantage son imagination et sa créativité hors pair.

    Il écrit « Orphée » en 1925, les poèmes d’Opéra et d’autres œuvres d’exception dont : Cri écrit, Prière mutilée, l’ange Heurtebise et les Enfants terribles en 1929.  

    Il s’ouvre également à de nouveaux horizons et se lance dans le tournage de son premier film, « Le sang d’un poète en 1930 ». Il continue d’écrire les chapitres de son succès avec l’édition de nombreuses pièces de théâtre comme « La machine infernale de 1934 », Les Chevaliers de la Table ronde de 1937 », « Les parents terribles de 1938 », « Les monstres sacrés de 1940 », « La machine à écrire de 1941 », « Renaud et Armide de 1943 » et « L’aigle à deux têtes de 1946 ».

    Réalisateur en plus d’être scénariste de talent, Jean Cocteau a également réalisé plusieurs films au cours de sa carrière d’artiste « touche-à-tout ». Parmi les plus célèbres se trouve « La belle et la bête en 1946 », « L’aigle à deux têtes en 1948 », « Orphée en 1950 » et « Le testament d’Orphée en 1960 ».

    Jean Cocteau et son amour pour la décoration sur céramique

    Un artiste passionné par tout ce qui touche l’art. Après avoir laissé son empreinte dans la peinture, la poésie, le cinéma et le théâtre, il se lance dans la création d’œuvres en céramique, entre 1957 et 1963.

    Selon ses dires, la poterie lui a sauvé la vie. Il souligne que la poterie l’a empêché d’utiliser l’encre devenue trop dangereuse puisque tout ce que l’on écrit est toujours déformé qui le lisent.

    Au sein de l’atelier de Madeline Jolly et Philippe Madeline à Villefranche-sur-Mer, il réalise près de 300 pièces en faïence.

    Fier d’être devenu « artisan-céramiste », Cocteau réalise des collections au design net et épuré conformément au style de ses dessins. Il s’initie, par la même période, aux dessins de poèmes-objets.

    Jean Cocteau exerce notamment son art sur un engobe, un revêtement mince fait à base d’argile délayée sur une création en céramique de façon à modifier sa couleur naturelle. Il invente le crayon d’oxyde pour offrir un aspect pastel à ses décors.

    Le catalogue d’Annie Guédras illustre fièrement les photographies en couleurs et en noir et blanc des céramiques signatures de Jean Cocteau.

    Le talent pour la décoration de Jean Cocteau ne se limite pas uniquement au décor sur céramique, il s’étend sur les lieux et musées historiques comme ceux de la Côte d’Azur.

    Dans l’hôtel de ville de Menton, il a été chargé de la décoration de la salle des mariages et du bureau du maire.

    C’est également Jean Cocteau qui a dessiné et peint les murs de la villa Santo Sospir à Saint-Jean–Cap-Ferrat où il a également créé une collection de mosaïques en plus de la tapisserie.

    À Villefranche-sur-Mer, notre artiste a peint des fresques dans la fameuse chapelle Saint-Pierre et réalisé le dessin, puis la décoration de l’orchestra du théâtre en plein air de Cap d’Ail.

    Dans la chapelle Notre-Dame de Jérusalem à Fréjus, nous pouvons également observer des mosaïques et fresques du peintre français Édouard Dermit sur les bases des dessins, croquis de son père adoptif Jean Cocteau.

    Pour l’église Saint-Maximin de Metz, Jean Cocteau réalise une œuvre vitrailliste d’une grande beauté.

    Il s’agit d’ailleurs de la dernière grande création de notre artiste. Une œuvre soulignant encore plus l’engagement de Cocteau dans le monde merveilleux de l’art.

    Original et atypique, son travail de maître sur les vitraux est caractérisé d’œuvre-témoin de l’art du XXe siècle, d’œuvre novatrice et prophétique et d’œuvre d’art reflétant l’immortalité et l’au-delà.

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