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Ce presse-papier met en scène la célèbre vague d’Hokusai, transposée en trois dimensions grâce à la superposition de quatre millefiori.
Réalisés à partir d’une centaine de bonbons patiemment assemblés à la main, ils mêlent subtilement les couleurs bleues, noires et blanches évoquant la profondeur des eaux marines, mystérieuses et fascinantes. Le bleu, en particulier, fait écho au bleu de Prusse utilisé par Hokusai dans son estampe. Très novatrice pour l’époque, cette couleur venait tout juste d’être importée d’Europe et introduite au Japon.
Le mouvement de la vague est fractionné en deux temps : au premier plan, la vague émerge et conserve une taille encore raisonnable. Derrière, la vague se déploie pleinement, dans toute sa vigueur, prête replonger dans l’eau tumultueuse.
Visible de face comme de dos, cette vague se révèle entièrement sous nos yeux, déployant toute son ampleur et sa
puissance. Entre les flots apparaissent deux fines embarcations, rappel de la place de l’humain face à la puissante nature. Celles-ci sont façonnées au chalumeau à partir d’une baguette en cristal jaune.
L’ensemble est figé dans un cylindre de cristal clair, lui-même enveloppé dans une calotte associant flanelle, émail blanc et cristal clair. Associées à la forme circulaire du presse-papiers, de grandes perles concaves taillées sur les deux faces du cylindre renforcent la sensation de mouvement de la vague et accompagnent les flots dans un roulement infini.
Ainsi, bien que le presse-papier demeure immobile grâce à sa base plate, son décor s’anime et prend vie. Le presse-papier « La Vague » est une édition numérotée et limitée à 88 exemplaires.
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Découvrez le presse-papier La Vague 2026 Saint-Louis.
L’atelier des presse-papiers fait ici un clin d’œil à la plus célèbre estampe du peintre japonais Hokusai, réalisée vers 1830
sous le nom de « La Grande vague de Kanawaga ».
En reprenant les codes de la perspective occidentale, cette œuvre connaît un succès immédiat au Japon. Elle inspirera ensuite les impressionnistes en Europe, fondateurs du mouvement artistique éponyme caractérisé par des touches de couleur vives, une capture des effets de lumière et une volonté de représenter l’instantanéité d’une scène.
Aujourd’hui, cette vague s’impose comme une référence incontournable. Œuvre emblématique, elle est reconnue et admirée partout dans le monde pour son esthétique saisissante et son influence majeure dans l’histoire de l’art.
Réinterprétée par Saint Louis, la vague de Kanawaga possède ici une dimension résolument impressionniste. Les bonbons de cristal, comme des touches vives et rapides de couleurs, traduisent une sensation de mouvement immédiat.
Avec ses crêtes écumeuses finement ciselées, la vague se dresse comme une entité vivante. Elle nous donne à voir un instant fugace, résultat d’une nature en constante évolution. Il s’agit de traduire la puissance de la mer avec spontanéité, de donner à voir un instant capturé plutôt qu’une représentation figée.
À travers cette composition dynamique et multidimensionnelle, ce presse-papier nous invite à contempler la mer non seulement comme une force imprévisible, mais aussi comme une source infinie de beauté.
La précision des courbes, la finesse des détails et l’énergie du mouvement insufflent à cette scène une majesté certaine et nous appelle à méditer sur le caractère grandiose et intemporel de la nature. Ici, la vague devient une célébration du monde vivant, un hommage à sa vigueur et sa puissance qui nous inspire tout à la fois émerveillement et sentiment d’humilité.
Aujourd’hui, la cristallerie Saint-Louis est la seule a encore éditer ces précieuses sulfures. Dès le XVIe siècle, les verriers de Murano fabriquaient des boules en verre dans lesquelles ils emprisonnent des torsades, des cannes et des rubans multicolores. Il faudra attendre 1845 pour la création du premier presse-papier signé Saint-Louis. Suivrons les créations de la cristallerie Baccarat et bien d’autres. L’engouement est immédiat et la vogue dure jusqu’en 1860. La production décline ensuite et cesse vers la fin du siècle.
De tout temps, le presse-papier intrigue, questionne, passionne. Ces petites boules de verre font partie de l’histoire de la verrerie française. Parmi les collectionneurs, nous pouvons citer la reine Victoria, l’impératrice Eugénie, le roi Farouk, ou encore Jeanne Lanvin.
Saint-Louis perpétue cette tradition avec une production exclusive. En effet, tous les ans, quatre à huit presse-papiers sont édités en séries limitées. Accompagnée de Designers de renom, Saint-Louis travaille le traditionnel décor Millefiori mais aussi celui au chalumeau.
Pour comprendre l’exigence de ce savoir-faire, la manufacture Saint-Louis propose une visite de ses ateliers sur réservation, qui est complétée par la visite de son musée : La Grande Place.
Durant votre visite, une halte est réalisé à l’atelier des presse-papiers. C’est ainsi que lorsque vous avez un bouquet dressé dans un presse-papier, c’est-à-dire quelques fleurs, chaque fleur et pétale vont être réalisées séparément, en partant de baguette de cristal de couleur qu’on va réchauffer, déformer, étirer, assembler à chaud.
Pour un bouquet dressé, une personne va mettre huit heures. Les deux verriers, nécessaires pour enfermer le bouquet, vont alors mettre deux heures. Soit un total de dix heures de travail ! Cinq à six personnes travaillent à cet atelier, nécessitant une grande patience.
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