Les Endiablés Saint-Louis
Objets uniques et hybrides, les Endiablés sont un pied de nez aux codes classiques de la décoration ou des arts de la table. Ils permettent des compositions ludiques et selon l’humeur, et servir aussi bien de verre, que d’objet utile ou purement décoratif. À l’endroit ou à l’envers, on oublie les conventions !
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17.6xx9.5cm
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16.6xx9.1cm
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14.3xx8.5cm
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21.5xx8.5cm
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12.2xx7cm
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15.3xx8.8cm
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17.9xx8.7cm
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14.2xxcm
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11.9xx13.2cm
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8.4xx4.2cm
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14.5xx11.6cm
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29xxcm
Les formes en cristal des Endiablés résultent des savoir-faire d’exceptions des ateliers de la manufacture de Saint-Louis : la couleur à la masse et à doubler, le soufflé-tourné à la bouche, la taille.
En associant ensemble cristal clair, et cristal de couleur, les Endiablés portent sur eux les neuf couleurs de la palette de Saint-Louis en cristal, à la masse ou à doubler. Les différentes formes de paraison sont ensuite ornées de motifs de taille variés.
La fabrication des Endiablés mobilise donc un grand nombre d’artisans et une somme complexe d’opérations à chaud comme à froid qui confèrent à cette collection préciosité et de ce fait une rareté assumée.
Les 9 couleurs de Saint-Louis
Les Endiablés mettent en avant l’intégralité de la palette de Saint-Louis, composée de neuf couleurs.
L’obtention de ces dernières est le fruit d’un équilibre constant et d’un savoir-faire d’alchimiste : capricieuses au moment de la fusion, les couleurs demandent une attention particulière quant à la température et la durée de fusion, sous peine de voir la teinte s’altérer.
Les premières couleurs de Saint-Louis firent leur apparition dans les archives en1837. Elles ont été développées au fil des siècles pour atteindre leurs teintes actuelles, fruits d’un travail acharné dans les ateliers où la patience et l’adresse de l’homme font écho à celles de la nature.
Depuis les 9 ateliers qui n’ont jamais cessé de fonctionner, jusqu’à Louis IX (Saint-Louis) dont le nom a été attribué par Louis XV à la cristallerie en hommage à ce grand roi de France, le chiffre neuf a toujours porté une forte symbolique chez Saint-Louis. Ainsi, les 9 couleurs de la cristallerie font écho à cet héritage, et rappellent la grande histoire de la manufacture.
La couleur chez Saint-Louis est utilisée de multiples manières.
- La couleur à la masse qui révèle toute la puissance et l’intensité de la teinte.
- Le doublé couleur : le cristal clair en fusion est coulé dans une calotte de cristal coloré, qui sera ensuite réchauffée et soufflée, avant que la taille ne révèle enfin l’éclat du cristal clair emprisonné dans la couleur.
On retrouve sur les différents Endiablés couleur à la masse et couleur à doubler, associées ensemble ou avec des paraisons en cristal clair dans une harmonie pleine de vivacité.
L’art de la taille
Après le travail du chaud, l’éclat du cristal clair et de couleur va être sublimé par le travail de la taille, autre joyau des
savoir-faire de Saint-Louis. La surface de chaque paraison est en effet recouverte d’un motif de taille issu des grandes collections emblématiques de Saint-Louis.
Le vocabulaire de la taille est l’art d’associer entre eux des motifs obtenus par retrait de matière à l’aide de meule.
Les motifs portent des noms poétiques : biseaux fins ou profonds, perles, diamant, côtes plates, amandes…
La taille est un langage au vocabulaire riche est varié qui donne lieu à une infinité de possibles. Dans les registres du Patrimoine de Saint-Louis on retrouve douze mille motifs différents !
Enfin au moment de l’assemblage, l’estampille Saint-Louis est sablée au fond d’une paraison.
José Lévy designer pour Saint-Louis
Artiste pluridisciplinaire et polymorphe, Jose Levy navigue entre les univers de la mode, des arts décoratif et des installations artistiques avec souplesse.
Complice de longue date de la maison Saint-Louis, il signe la première génération d’Endiablés en 2011 avant puis les Corollaires en 2012. Styliste de mode dès les années 1990, il est la fois designer, directeur artistique, scénographe, architecte d’intérieur, costumier de théâtre.
En 1990, il lance sa marque de mode José Lévy à Paris, inspirée par les films de Jacques Demy et Jacques Tati. Il collabore avec des maisons prestigieuses comme Nina Ricci, Cacharel, Holland & Holland, et plus tard avec Hermès,
Diptyque, Roche Bobois, Saint-Louis, Serax et la Manufacture de Sèvres.
Lauréat de la Villa Kujoyama en 2011, il y développe une œuvre influencée par l’esthétique japonaise.
Il est également Chevalier des Arts et des Lettres et lauréat du Grand Prix de la Ville de Paris. En 2025, il est intervenu comme Directeur de la Création du pavillon France à l’Exposition universelle Osaka 2025 qui se tient depuis le 3 avril au 13 octobre. En parallèle de son rôle au Pavillon France Osaka 25, José Lévy assure la curation et la scénographie de l’événement célébrant 10 ans de résidences métiers d’art à la Villa Kujoyama, l’une des plus prestigieuses résidences d’artistes français à l’étranger, aux côtés de la Villa Médicis à Rome.
Son travail s’inspire d’un dialogue entre les cultures, notamment entre la France et le Japon pour lequel il voue un amour inconditionnel.
Son grand-père était en effet fournisseur de tatamis pour les Jeux Olympiques et José Levy a grandi entouré d’objets d’art japonais.
Il puise dans la mémoire intime, les souvenirs personnels et les mythologies du quotidien, qu’il transforme en objets porteurs d’’émotion et de narration, puisqu’il créée moins pour décorer que pour raconter des histoires.
Il aime brouiller les frontières entre l’intime et le spectaculaire, le réel et l’onirique. Pour lui, concevoir un objet exige audace et sérieux, car « le monde est déjà rempli d’objets ».