Arts de la table & Assiettes Raynaud

Découvrez les Assiettes Raynaud – collection Trésor, Cristobal, Mineral – porcelaine de Limoges. Livraison gratuite avec assurance.


 

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Découvrez les Assiettes Raynaud – collection Trésor, Cristobal, Mineral – porcelaine de Limoges. Livraison gratuite avec assurance.

Tout débute dans l’atelier de modelage, où travaillent nos modeleuses maison en étroite collaboration avec l’équipe de création et sculptent à la main les modèles originaux des nouvelles pièces d’après un dessin.

Leur atelier, le lieu où sont conservés les modèles et les pièces anciennes, est empreint du passé et se prête à la rêverie et à la créativité.

La réalisation d’un objet commence par la fabrication d’un moule sculpté dans le plâtre. Il ne servira qu’une quarantaine de fois, garantissant ainsi la fidélité au modèle original.

La pâte de porcelaine, composée à 50% de kaolin, le plus pur et de la meilleure qualité au monde, est la matière première commune à toutes les pièces, que celles-ci soient obtenues par coulage, calibrage ou pressage.

Anses, boutons, ou encore becs de verseuses sont appliqués à la main par collage à la barbotine (pâte liquide) sur les tasses, théières, soupières… On attend quelques minutes avant le resserrage qui consiste à enlever l’excès de barbotine autour du point de collage.

Ces opérations sont particulièrement délicates car la porcelaine a de la mémoire et chaque pression trop forte de la main sera inscrite à jamais au cœur de la matière. Chez Raynaud, la précision du geste est telle que le point de collage doit devenir invisible, comme si la tasse et son anse avaient été moulées ensemble.

L’ébarbage est aussi une étape de finition manuelle cruciale. Elle consiste à effacer les «coutures» laissées par les moules puis à nettoyer les pièces à l’éponge afin de garantir leur finesse et leur netteté.

La première cuisson des pièces à 950°, que l’on appelle «dégourdi», les solidifie tout en les rendant poreuses et réceptives à l’émail. L’émaillage consiste à imprégner et recouvrir l’objet d’une couche d’émail, par trempage dans un bain liquide finement dosé en composants minéraux. Aujourd’hui encore toutes les pièces de forme de la collection Raynaud sont émaillées à la main. Le geste doit être précis car de lui dépend l’épaisseur de la glaçure déposée sur chaque pièce.

Puis la cuisson « grand feu » à 1400° vitrifie la pièce et lui donne tout son éclat, sa blancheur et sa transparence.

Assiette, le raffinement du décor et de la porcelaine

La décoration des pièces met en œuvre des savoir-faire rares qui font la fierté de la Maison Raynaud.

De nombreux décors de la collection font appel au procédé de chromolithographie. Le décor est imprimé puis posé à la main sur chaque pièce par les artisans dont la dextérité assure un positionnement parfait sur les formes et le relief des pièces.

Les raccords sont particulièrement délicats pour certains motifs, comme le tressage de la collection Trésor.

Au niveau des anses, le chromo est découpé par l’artisan pour être déposé tout autour. Raynaud est particulièrement exigeant et ne renonce jamais à ces opérations sophistiquées, longues et minutieuses, nécessaires à l’élaboration d’un produit de grande qualité et visuellement parfait.

La peinture à la main est également un savoir-faire précieux de la Maison Raynaud, dont les peintres sont considérés comme de véritables artistes.

Les filets sur le bord des assiettes, les anses ou les boutons des pièces de forme sont confiés à leurs mains expertes. Les décorations en or ou en platine sont ensuite sablées pour obtenir cet effet mat et poli, caractéristiques des décors de la Maison.

Les décors de la collection Prestige font aussi appel au talent des peintres. Des motifs en relief sont rehaussés au pinceau avec de la «pâte à relief» puis, après séchage, sont peints de différentes couleurs ou sont poudrés d’or pur ou de platine.

Enfin l’incrustation, procédé de décoration extrêmement luxueux et maîtrisé par peu de fabricants au monde, suppose une grande quantité d’opérations aux savoir-faire spécifiques.

Tout d’abord, un chromo du décor à graver est posé sur la pièce en porcelaine. Celle-ci est ensuite totalement sablée. On applique ensuite sur le motif gravé deux couches d’or ou de platine au pinceau. Après la deuxième cuisson, les métaux sont sablés ou polis et brunis à la pierre d’agate et de sanguine. Ces opérations délicates donnent au motif en relief un éclat inégalable et une résistance parfaite.

Après la décoration, les pièces sont cuites dans le four tunnel à différentes températures, selon les couleurs et la technique de décoration employée.

La température de cuisson varie de 800° (cuisson «petit feu»), pour les pièces peintes à la main, à 1200° (cuisson «grand feu») pour certains décors de la collection. A cette température très élevée, l’émail commence à se ramollir et se mélange aux couleurs du chromo, ce qui garantit une grande résistance du décor et un usage sans risque du lave-vaisselle.